Personne ayant entre les mains de la technologie digitale de dernière génération

Réaliser une opération chirurgicale très complexe en la maîtrisant sur le bout des doigts… et prendre un café comme si de rien n’était. Non, ce n’est pas l’œuvre d’un chirurgien fou, mais d’un étudiant en médecine qui s’adonne aux “serious games” ! Ces formations ludo-pédagogiques sont de plus en plus prisés depuis une dizaine d’années. Développés aux États-Unis au début du XXIe siècle, notamment au sein de l’armée, ils ont connu depuis de multiples autres applications. Le domaine de la santé, riche en potentialités, en fait partie : voilà pourquoi nous nous y intéressons.

Pourquoi développer des “serious games” ?

Contrairement au jeu vidéo classique, essentiellement distrayant ou aux formations traditionnelles très ennuyeuses, le “serious game” a pour vocation de former ou de s’exercer à une pratique. Il utilise régulièrement la réalité virtuelle pour rendre l’expérience encore plus immersive et reproduire les conditions presque exactes de l’intervention. Il est aujourd’hui prouvé que l’apprentissage par le jeu encourage et permet de développer ses propres analyses, il serait donc dommage de le négliger pour la formation des futurs professionnels. Ainsi, de nombreux bénéfices sont à retirer des “serious games”, qui seront intéressant à partager avec les professionnels de santé.

En voici les principaux :

  • Serious game pour s’entraîner sans conséquences

L’atout majeur du jeu, c’est bien entendu le droit à l’erreur. Dans le contexte médical, la santé du patient est entre les mains du personnel soignant. Difficile alors d’imaginer de répéter des gestes médicaux sans porter atteinte à l’intégrité d’un être humain… C’est là que les logiciels entrent en jeu, permettant de dépasser la simple réalité.

  • Serious game pour améliorer la précision de ses gestes

Les jeux pédagogiques sont particulièrement prisés pour la formation des chirurgiens. En effet, ils permettent aux futurs experts du corps médical de travailler sur leurs analyses, diagnostics, prescriptions ou sur leurs actes médicaux. Des points essentiels pour acquérir une connaissance la plus fine possible lors d’une intervention chirurgicale délicate.

  • Serious game pour acquérir de bons réflexes 

Avec la répétition vient l’habitude et l’aisance des gestes, ce qui limite dans une certaine mesure la probabilité de commettre des erreurs. Les “serious games” présentent le fantastique avantage de pouvoir s’exercer à l’infini, jusqu’à se rapprocher de la perfection et développer de solides réflexes utilisables en conditions réelles.

  • Serious game pour gérer son stress

De plus, le “serious game” a pour but de recréer l’expérience vécue en clinique ou en hôpital. Entre la peur de prendre une mauvaise décision, la nécessité de se montrer très réactif, la fatigue, la déconcentration permanente due aux allées aux aléas de l’intervention, le futur médecin doit conserver un calme et un sang-froid à toute épreuve. Les jeux lui offrent une occasion de mieux maîtriser son stress, tout en se détendant et en vivant une expérience dynamique et ludique.

  • Serious game pour récolter des données précises 

Les encadrants ont la possibilité de récupérer les données de leurs étudiants après une session de jeu. Ils peuvent ainsi vérifier en un coup d’œil quels points sont à améliorer et quelles connaissances théoriques ne sont pas encore parfaitement acquises. 

  • Serious game pour des coûts réduits

Contrairement aux simulateurs, les “serious games” proposent une palette de prix bien plus raisonnable. Les instituts de formation et les laboratoires investissent pour offrir ce précieux support pédagogique aux professionnelles de santé.

Investissez dans le futur de la formation médicale 

En 2009, le ministère de l’Économie a lancé un appel à projets “Web 2.0 & serious gaming”. Une enveloppe de 20 millions d’euros était prévue uniquement pour travailler sur le volet des jeux pédagogiques. 

C’est dire à quel point le “serious gaming” est un atout incontestable pour la formation des médecins, chirurgiens, mais aussi kinésithérapeutes, ophtalmologues, dermatologues cancérologues ou tout autres spécialités. Sa particularité est de pouvoir se décliner en de multiples variantes, toutes adaptées au profil et aux particularités de la spécialisation de l’apprenant. 

Les groupes majeurs dans le secteur de la santé savent aujourd’hui à quel point le domaine du gaming est riche en opportunités, et à quel point il est attractif pour les nouvelles générations très à l’aise aux jeux vidéo.

Comment développer un “serious games” qualitatif ?

Pour être certain de toucher les jeunes médecins ou interne en leur proposant des “serious games” conformes à leurs attentes, il est nécessaire de leur proposer des formations de qualité. Le contenu est un enjeu essentiel pour proposer des solutions engageantes. Des agences de communication santé proposent ce type de service. La qualité de l’immersion peut-être travaillée grâce au recours de la réalité virtuelle. Des procédés d’ingénierie élaborés sont utilisés afin de proposer une force de précision toujours plus accrue.

Les étapes pour le développement d’un “serious game” réussi cumule : 

  • La compréhension et le phasage de la formation.
  • La qualité des formations réalisée par des experts, voir KOL’s
  • La fluidité du gameplay (manière de jouer),
  • La simplicité/bonne compréhension des règles,
  • L’objectif affiché par le scénario, qui doit allier plaisir du jeu et intérêt didactique,
  • Les défis proposés, offrant un degré de difficulté adéquat au niveau de l’apprenant.

N’oublions pas qu’un “serious game” a pour vocation d’approfondir et de tester ses acquis grâce à l’incroyable vecteur du jeu. Impossible de nier le pouvoir de l’amusement dans la faculté de l’être humain à développer des compétences, et ce même à l’âge adulte. Il s’agit d’une méthode d’éducation à part entière, qui favorise l’engagement et la motivation du futur médecin. Prenez-y part en proposant des “serious games” pour vos cibles !

Faites appel à des experts scientifiques et digitaux www.uxandhealth.com et www.comandhealth.com